J'ai démontré dans l'article précédant que la dynamique théorique de 140 décibels du 24 bits était 100% inutile pour des raison physiologiques. On va voir maintenant que celle du CD est déjà elle-même trop grande.
Je ne compte plus les fois ou on m'a fait la réflexion suivante : "la très grande dynamique du HIRES permet d'entendre un grand nombre de micro-détails : le son est plus "aéré". Ce qui est encore plus hilarant : c'est que certains de ces contradicteurs se prétendaient "Ingénieurs du Son"..
Pourquoi hilarant ? ben juste car c'est exactement le contraire de la réalité !
En effet, souvenons nous, la dynamique est un rapport (logarithmique) entre le niveau du plus haut signal musical reproductible et le niveau de bruit (bruit numérique dans le cas du CD, et autres formats numériques). La dynamique des CDs modernes est de l'ordre de 100dB.
Notons au passage, qu'en l'absence de bruit numérique : la dynamique d'un CD est infinie !!
La dynamique du tourne-disque est de 60dB quand le disque est neuf, ensuite elle chute rapidement en dessous de 40dB quand les crachouillements augmentent avec l'usure. En clair la notion de "dynamique = 100dB" signifie qu'un son dont l'amplitude relative au signal le plus fort d'un enregistrement est de -100dB : n'est même pas mesurable : il est noyé dans le bruit. Dans la pratique il faut monter à -50dB pour commencer à percevoir un son à l'oreille de façon infime. La dynamique du CD est donc trop grande pour notre oreille, et celle du vinyle : trop faible.
Mais revenons à nos moutons : comment fabrique t'on un mastering "radio" ?
Je rappelle que les enregistrements qui passent à la radio ne sont pas des CD "normaux" : il s'agit soit d'un master spécialisé radio, ou d'un enregistrement standard traité "à la volée" au moment de la diffusion. L'objectif est d'obtenir une diffusion dans laquelle on fait remonter le volume des sons faibles : pour écouter en environnement bruyant (voiture par exemple). On entends donc beaucoup mieux tous les micro-détails de l'enregistrement, et pour cause : on les a amplifiés.
La réponse à "Comment fabrique t'on un mastering radio ?" est : "ON COMPRESSE MON BON MONSIEUR !!" ... et que fait le compresseur ? Il diminue la dynamique à environ 30dB (dans le cas de la radio).
Plus on compresse, plus la dynamique est faible : et plus on entends les détails !
Donc l'argument de la dynamique en faveur du HIRES est non seulement idiot pour les raisons physiologiques dont j'ai parlé dans le précédant article, mais doublement idiot compte tenu du fait qu'utiliser cette dynamique à 100% rendrait les détails des enregistrements inaudibles : on n'utilise jamais plus de 60dB sur les 140dB théoriques du 24 bit !
Ci-dessous un enregistrement HIRES 24bits / 96KHz de piano, haut de gamme, et récent : très peu compressé (voir pas du tout) : il plafonne à 60dB.
Mais revenons à nos moutons : comment fabrique t'on un mastering "radio" ?
Je rappelle que les enregistrements qui passent à la radio ne sont pas des CD "normaux" : il s'agit soit d'un master spécialisé radio, ou d'un enregistrement standard traité "à la volée" au moment de la diffusion. L'objectif est d'obtenir une diffusion dans laquelle on fait remonter le volume des sons faibles : pour écouter en environnement bruyant (voiture par exemple). On entends donc beaucoup mieux tous les micro-détails de l'enregistrement, et pour cause : on les a amplifiés.
La réponse à "Comment fabrique t'on un mastering radio ?" est : "ON COMPRESSE MON BON MONSIEUR !!" ... et que fait le compresseur ? Il diminue la dynamique à environ 30dB (dans le cas de la radio).
Plus on compresse, plus la dynamique est faible : et plus on entends les détails !
Donc l'argument de la dynamique en faveur du HIRES est non seulement idiot pour les raisons physiologiques dont j'ai parlé dans le précédant article, mais doublement idiot compte tenu du fait qu'utiliser cette dynamique à 100% rendrait les détails des enregistrements inaudibles : on n'utilise jamais plus de 60dB sur les 140dB théoriques du 24 bit !
Ci-dessous un enregistrement HIRES 24bits / 96KHz de piano, haut de gamme, et récent : très peu compressé (voir pas du tout) : il plafonne à 60dB.